*KDO-Souvenirs* d'une belle balade à DALYAN
* DALYAN *
en TURQUIE
ancienne cité lycienne
Embarquons à Dalyan, à bord d'une des barques qui se serrent le long du quai et confortablement abrités sous un dais, non pas du soleil, en ce jour d'avril mais d'un petit vent coquin. Les amis et nous sommes partis à la découverte de la rivière, des marais et des ruines...jusqu'à la mer, sur la plage aux tortues marines d'Iztuzu, déjà évoqué le 1er juin dans l'article "Caretta-Caretta"
Un golfe ? non. Un immense marécage, plat comme une plaine, cerné de montagnes aux flancs bleus. Un labyrinthe infini d'îlots couverts d'herbes hautes, flottant sur les eaux tel un troupeau de petits nuages sur le reflet du ciel. Le golfe de Köycegiz se meurt : en se retirant, la mer l'a enfermé au fil des ans derrière une barrière de sable, plage d'or qui se courbe entre deux eaux.
Au pied des montagnes, les marais font place à un lac, nourri des rivières des sommets. Telle la rivière Dalyan çayi qui se fraye à grand peine un chemin à travers le marécage ; elle s'y perd, dessinant de multiples méandres parmi les roseaux jusqu'à la mer, enfin.
Poissons d'eau douce ou d'eau saumâtre, petits crabes bleus, canards et oies sauvages, les marais de Köycegiz foisonnent de vie. Ils font le bonheur des pêcheurs, dont les barques multicolores glissent en silence entre les hautes herbes, dans le dédale des canaux.
Au retour, les gars ont fait une jolie rencontre qui n'a pas manqué de les interpeller...
Frissons des marais ;-) pour un vrai sauvetage !
Le golfe ne se visite d'ailleurs qu'en bateau, seul moyen d'atteindre les trésors qu'il recèle, tels les vestiges de Kaunos, ancienne cité lycienne établie sur un petit plateau dominant un méandre de la rivière.
Les Tombeaux lyciens
Dalyan possède son propre trésor : une falaise dressée de l'autre côté de la rivière, face au village. De la berge, le regard est instinctivement attiré en hauteur par les tombeaux, lesquels creusent dans la paroi rocheuse un étrange alignement de petites façades sculptées en forme de temples ou de maisons ouvertes sur le vide.
Au fur et à mesure que le bateau progresse sur la rivière, le spectacle de cette nécropole perchée se fait plus saisissant : la falaise est littéralement criblée de tombes, souvent de simples niches (tombes cariennes), alternant avec des groupes de façades ouvragées (4è s. avant J-C) parfois inachevées. Imaginez les tailleurs de pierre de l'époque, Tarzans antiques suspendus à de primitifs échafaudages, leur burin à la main !
Cet article aujourd'hui 28 juin est un clin d'oeil d'Amitié
à notre copain Jean-Pierre *JOYEUX ANNIVERSAIRE*
N'oubliez pas de cliquer sur les images pour les agrandir, comme d'hab.
Photos : M.Okan.J-P Bonnet & Aziyade
Source : Guide Vert Michelin